samedi 27 octobre 2007

Petites et grandes contrariétés d'un vendredi ordinaire


Hier, réveil en sursaut : retard ! Ca commence bien !
Un courriel contrariant plus tard ( enfin, un de ceux qui vous secouent puis vous obsèdent puis qui vous paraissent dérisoires), j'attrape mon sac - ressources dans une main , les sacs poubelles qui puent dans l'autre et mon sac à main de 12 kg en bandoulière..
Je descends les 2 étages, jette les sacs qui puent dans un container et je démarre enfin..

Ciel gris qu'aurait aimé Jacques Brel : on ne sait où commence le ciel ni où finit la brume..
Circulation intense et normale vue l'heure où je décolle !
On roule au ralenti et j'en ignore la cause jusqu'au moment où un virage me montre un convoi exceptionnel de 3 énormes machines cornaquées par une camionnette, clignotante comme un sapin de Noêl !
On roule entre 20 et 25 km/ heure..une longue file serpente harmonieusement au ralenti..
Quinze minutes plus tard, la moutarde me monte au nez et je choisis un autre itinéraire..Las ! Ce sont les paysans et leurs engins qui s'y mettent ! 2 tracteurs plus loin, je peux souffler et je retrouve un sourire intérieur..
Oups ! Un convoi militaire suit gaiement la même route que moi ! Ils roulent à vitesse normale mais allez donc doubler une douzaine de camions sur une petite route !
J'ai envie de rebrousser chemin et de me cacher sous les draps ! Mais qu'est-ce que je fiche ici, moi ?
Je téléphone d'une main et d'une oreille à mon boss compatissant..
J'arrive péniblement vers 10h : plus d'une heure de retard mais c'est pas ma faute, m'sieur !
J'essaie d'expliquer mes petits malheurs à mon patron mais ce n'est pas le moment ! Je devrais pourtant le savoir : mieux vaut ne pas le déranger avant qu'il n'ait rattrapé son retard . C'est chaque matin le même scénario..
Je reste donc silencieuse et bras croisés..J'attends !
Une demi-heure plus tard - tout sourire - il me dicte une liste de courses à aller faire au magasin Champion d' Ambérieu . Je suis distraitement les explications pour m'y rendre..et j'arrive par miracle à destination .
Je rame comme une malade pour trouver les produits demandés et je rentre triomphalement, une heure plus tard .
Je me mets à nettoyer les toilettes et le magasin . Toute fière de mon travail, je m'assieds enfin lorsque mon regard est attiré par mon pantalon .
Les yeux m'en sortent des orbites : l'eau de Javel a giclé et les jambes de mon joli pantalon sont constellées de taches oranges ! J'en pleurerais !
Mon patron m'emmène ensuite manger dans une pizzéria voisine où ma gourmandise me pousse à choisir une pizza aux anchois et câpres ( j'adore mais j'aurais pas dû ! )
Pendant l'après-midi, je serai obligée d'avaler un verre d'eau fraîche toutes les 10 minutes pour apaiser le feu qui me brûle ! Vers 17 h, je glougloute en me déplaçant..
Retour tranquille vers 18 h( mais oui, tranquille !)
Qu'ai-je oublié dans ma série de malheurs ? Ah oui, les CCP ont refusé le prélèvement de ma facture de téléphone portable et j'ai vomi tout mon repas du soir ! Grrr !
Pourquoi tant de haine ?
Dans la famille " Martine a des ennuis ", je demande la mère :-)

Par contre, quelques images positives : le village de Pérouges dans la brume, un village fantômatique digne de la Belle au bois dormant ! Et trois hérons immobiles au bord de la route..si immobiles qu'on aurait dit des statues posées là par un créateur excentrique..


Couverture personnelle créée grâce à :

http://martine.logeek.com/index.php

1 commentaire:

Nicole a dit…

tu parles d'une journée !!!!!!!!