jeudi 23 août 2007

Ah non alors !


Le marché américain saturé et l'obésité installée, voilà l'ennemi à nos portes ! J'avoue que le côté pratique du McDrive pour acheter une part de frites à chacun d'entre nous, m'a souvent sauvé la mise, les soirs de grande misère bouffetancière. Mais mes enfants ayant été merveilleusement éduqués ( merci, merci !), ce goût -là leur est passé au profit des bons petits plats bien français. Par contre, je remarque que la formule "hamburger, frites et Coca" séduit tous les jeunes immigrés de mon quartier..C'est comme si aller au McDo constituait un signe d'intégration ! Misère !

La politique de communication de cette franchise s'axe maintenant sur l'équilibre alimentaire qu représenteraient leurs menus..Un bémol toutefois à leurs affirmations:je vois peu de jeunes inclure une salade et se contenter d'un hamburger basique et d'une petite portion de frites ! Tout est démesuré et calqué sur le mode américain ..


"L'Europe, nouvel eldorado de McDonald's. Dans une interview publiée par le Financial Times Deutschland, le PDG de l'entreprise, Ralph Alvarez, annonce que McDonald's va investir jusqu'à 800 millions de dollars, soit presque 600 millions d'euros, sur le continent européen cette année, marché qu'il estime être le plus prometteur.
"Nous allons investir autant cette année que sur le marché américain, malgré le fait que nous avons moitié moins de restaurants en Europe", a-t-il déclaré. L'entreprise possède en effet 6400 restaurants de ce côté-ci de l'Atlantique, contre 13,800 aux Etats-Unis. "L'Europe est la région la plus excitante pour nous en ce moment", assure-t-il.
Pourtant, l'Europe n'est pas épargnée par le sérieux coup d'arrêt qui frappe la croissance de McDonald's ces dernières années. L'entreprise pâtit notamment de la pression de la concurrence et de l'intérêt croissant des consommateurs pour la diététique, et ce, malgré les nouveaux produits que les restaurants du groupe ont lancés. Pour doper ses performances, le groupe entend donc réduire le nombre de restaurants gérés directement et augmenter parallèlement le nombre de franchises, généralement plus rentables. A terme, la part des fast-foods détenus directement par le groupe devrait reculer en Europe, passant de 30% actuellement à 20 ou 25% dans les prochaines années. "

Aucun commentaire: