dimanche 27 mai 2007

Vins de dames




J'aime les vins et j'ai la chance d'avoir un bon palais pour apprécier leurs arômes ..Aussi ,lorsque j'ai trouvé un article parlant de " Vin de Dame " , j'ai immédiatement sauté sur l'occasion d'en faire à mon tour un article !
Quant aux vins de dames , à compétences égales avec leurs collègues hommes , je veux bien croire que leurs vins sont tout différents !




"Ce mois-ci, le chef du jeu a décidé qu’on devait plancher sur un vin de femme. Et c’est une bonne idée. Un vieux dicton ne dit-il pas «dames de caves dament le cave»?


Oyez donc l’histoire de Catherine Marin-Pestel, jeune Parisienne docteur en littérature, que rien ne prédestinait au sécateur et au pressoir. Un jour, en vacances dans les Corbières, elle décide de ne plus jamais repartir. S'achète six hectares de vielles vignes en coteaux, sur le terroir de Quéribus. Relève les manches et plonge dans l’aventure d’abord viticole, puis vinicole. Comme ça. Un coup de tête. Le domaine est baptisé la Treille Muscate, comme la maison de Colette, et le vin réalisé sans trucage chimique. Nature de chez nature.




Cinq millésimes plus tard, voilà un rouge de carignan et de grenache, à la snifette de cassis et de mûre mûre (oui, la mûre peut-être mûre); à la chair pétaradante de santé, croquante autant que gourmande, fraîche mais rebondie.
Et puis voilà un blanc ébouriffant, «La Vagabonde», assemblage de maccabeu et marsanne élevé en demi-muid, qui se présente sur un intrigant air d’acacia, de noisette et de résine. L’attaque, toute cool et fruitée, laisse présager un jus sage. Et puis voilà que le vin prend brusquement un volume impérieux et incandescent, qui file jusqu’à une finale minérale, vibrante et miellée, laissant la papille cul-par-dessus-tête. Quasi comme le ferait un grand whisky.


C’est une architecture atypique, qui pourra défriser le dégustateur en pantoufles. Mais qui laisse envisager des accords formidables à table, avec un vieux gruyère par exemple, ou un mignon de veau aux morilles.


Catherine Marin-Pestel, La Treille Muscate dans les Corbières: qu'on se le dise.
Au revoir, les gens"






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